L'arrivée des colis et la réception des marchandises
Les Grands magasins du Louvre
BnF, département des Estampes et de la Photographie, Va 232 c
© Bibliothèque nationale de France
Derrière les vitrines luxueuses du grand magasin, un peuple d’employés très hiérarchisé contribue à la création de la fête luxuriante qui se joue en façade. Les plus précaires gèrent dans les sous-sols la réception et l’expédition des marchandises. Au Bonheur des dames met en scène une compétition pour le pouvoir et pour l'argent : entre grands magasins, entre petit et grand commerce, entre employés excités par un système de primes et d'intéressement.
Le magasin dévore maisons et boutiques voisines, employés, clientes et marchandises. C'est une machine “fonctionnant à haute pression” dont le patron ne cesse de perfectionner le rendement.
Tout en montrant les conséquences tragiques de ce fonctionnement, Zola n'accuse pas la machine de commettre le mal, ni de transformer les employés en robots.
Il souligne l'indifférence de cette “grande machine à dévorer” à produire le bien et le mal. Face à elle, l'écrivain est comme Denise et “son amour quand même, où il entre de la terreur”.
 
 

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