Une rue de Paris en mai 1871
Maximilien Luce (1858 - 1941), peintre, entre 1903 et 1905.
Huile sur toile (2,258 x 1,51 m)
Paris, Musée d'Orsay
© RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay)
L'histoire sociale et politique trouve aussi sa place dans la peinture. Maximilien Luce rend compte ici de la fin sanglante de la Commune de Paris.
Durant la guerre de 1870, Paris assiégée connaît une terrible famine. Mais la capitulation et la proclamation de l’état allemand dans la galerie des glaces de Versailles le 18 janvier 1871 sont vécus comme une humiliation. Conscient de ces tensions, le nouveau gouvernement de Thiers essaie de reprendre les canons installés dans les quartiers populaires de Montmartre et Belleville. Cette décision déclenche le soulèvement et l’élection d’un Conseil de la commune, constitué d’artisans, d’ouvriers et de membres de la petite et moyenne bourgeoisie. La Commune dure de mars à mai 1871.
Réfugié à Versailles, le gouvernement de Thiers revient à Paris avec l’armée. La répression est Terrible. Du 21 au 28 mai, les derniers insurgés sont fusillés lors de la « semaine sanglante ».
Cette répression a toutefois l'appui des élus républicains de l'Assemblée nationale, qui pour préserver la République, encore fragile, donneront leur accord à Thiers. La plupart des écrivains, dont Zola, se montreront aussi hostiles à la Commune.
 
 

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