Groupe de femmes de harem
Zangaki, atelier de photographie, vers 1870-1880.
Papier albuminé d'après négatif sur verre au collodion (22,5 x 28,5 cm)
© Bibliothèque nationale de France
On chercherait vainement dans la photographie, les batailles, les massacres, les drames, les amours grandioses et pathétiques, tout ce qui, dans la première moitié du XIXe siècle, faisait la gloire d'un peintre orientaliste. À l'inverse, si ce genre fantasmagorique perdure pendant tout le siècle, les peintres de la génération de Gérôme, après 1850, affectionnent davantage les sujets quotidiens : les scènes de rue, de harem ou de bain, les petits métiers et portraits de types, les paysages, en bref tous les sujets que l'on trouve à foison dans la photographie commerciale à partir des années 1860. Le développement d'une archéologie scientifique autour de personnalités comme Auguste Mariette, Prisse d'Avennes, Guillaume Rey, Victor Place, Emmanuel de Rougé et bien d'autres contribue également à forger une vision moins romantique.
 
 

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