Très jeune, Van Gogh fut profondément marqué par la lecture des romans de Zola, par La Joie de vivre en particulier, qu'il plaça en contrepoint devant une grande bible calviniste dans un tableau d'octobre 1885. À propos du Portrait du vieux paysan provençal, il écrit à son frère en août 1888 : "les bonnes personnes ne verront dans cette exagération que de la caricature. Mais qu'est-ce que cela nous fait, nous avons lu La Terre et Germinal, et si nous peignons un paysan, nous aimerions montrer que cette lecture a un peu fini par faire corps avec nous." (Cité par A. Pagès et O. Morgan, Guide Émile Zola, Ellipses, 2002, p. 478.)