Procession de la Fête-Dieu
Épinal, Pellerin, 1853.
Lithographie en couleurs
BnF, département des Estampes et de la Photographie, Li 59 fol (4)
© Bibliothèque nationale de France
"Il faut avoir vécu dans une ville dévote et aristocratique, une de ces petites villes où l'herbe pousse et où les cloches des couvents sonnent les heures dans l'air endormi, pour savoir ce que sont encore les processions de la Fête-Dieu.
À Paris, quatre prêtres font le tour de la Madeleine. En Provence, pendant huit jours, la rue appartient au clergé. Tout le Moyen Âge ressuscite par les claires après-midi, et s'en va, chantant des cantiques, promenant des cierges, avec deux gendarmes en tête, et le maire, sanglé de son écharpe, à la queue. Je me souviens. C'étaient des jours de joie pour nous collégiens, qui ne demandions pas mieux que de courir les rues [...]. Dès le matin, on pavoise les rues que doit suivre la procession. Chaque fenêtre a son lambeau."
Nouveaux Contes à Ninon, 1874
 
 

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