Candide à Buenos Aires, avec Cunégonde, la vieille, et le gouverneur Fernando d'Ibaraa…
Avec le gouverneur de Buenos Aires
Dans Candide, ou l'Optimisme. chap 1, fol 121
Daniel-Nicolas Chodowiecky (1726-1801), dessinateur et graveur  ; Voltaire (1694-1778), auteur, Berlin, Ed. Chrétien Frédéric Himbourg, 1778.
Estampe dessinée et gravée en taille-douce, 1 vol. petit in-8°
BnF, Réserve des livres rares, Z. Beuchot 133
© Bibliothèque nationale de France
« Cunégonde, le capitaine Candide, et la vieille allèrent chez le gouverneur don Fernando d’Ibaraa, y Figueora, y Mascarenes, y Lampourdos, y Souza. Ce seigneur avait une fierté convenable à un homme qui portait tant de noms. Il parlait aux hommes avec le dédain le plus noble, portant le nez si haut, élevant si impitoyablement la voix, prenant un ton si imposant, affectant une démarche si altière, que tous ceux qui le saluaient étaient tentés de le battre. [...] Cunégonde lui parut ce qu’il avait jamais vu de plus beau. La première chose qu’il fit fut de demander si elle n’était point la femme du capitaine. [...] "Mademoiselle Cunégonde, répondit Candide, doit me faire l’honneur de m’épouser, et nous supplions Votre Excellence de daigner faire notre noce."
Don Fernando d’Ibaraa, y Figueora, y Mascarenes, y Lampourdos, y Souza, relevant sa moustache, sourit amèrement, et ordonna au capitaine Candide d’aller faire la revue de sa compagnie. »
(Candide, chap. 13)
 
 

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