Chez la marquise de Parolignac (Paris) : partie de cartes
Chez la marquise de Parolignac (Paris) : après le repas
Candide, ou l'Optimisme, dans Romans et Contes de M. de Voltaire., tome deuxième, chap 22 fol 217
Charles Monnet (1732-1808 ), dessinateur  ; Voltaire (1694-1778), auteur, Bouillon, aux dépens de la Société typographique, 1778.
Dessin, 3 vol. in-8°
BnF, Réserve des livres rares, Res P Y² 1809 (2)
© Bibliothèque nationale de France
« Candide, qui était naturellement curieux, se laissa mener chez la dame, au fond du faubourg Saint-Honoré  ; on y était occupé d’un pharaon ; douze tristes pontes tenaient chacun en main un petit livre de cartes, registre cornu de leurs infortunes [...]. L’abbé périgourdin, Candide et Martin entrèrent ; personne ne se leva, ni les salua, ni les regarda ; tous étaient profondément occupés de leurs cartes. "Mme la baronne de Thunder-ten-tronckh était plus civile", dit Candide.
Cependant l’abbé s’approcha de l’oreille de la marquise, qui se leva à moitié, honora Candide d’un sourire gracieux, et Martin d’un air de tête tout-à-fait noble ; elle fit donner un siège et un jeu de cartes à Candide, qui perdit cinquante mille francs en deux tailles [...]. »
(Candide, chap. 22)
 
 

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