Cunégonde surprend Pangloss avec la femme de chambre
Dans The history of Candid; or, all for the best., chap 1 fol 120
T. Kirk, dessinateur ; C. Warren, graveur ; Voltaire (1694-1778), auteur, Londres, ed. Cooke, 1796.
Gravure
Berlin, Staatsbibliothek, S5
© BPK, Berlin, Dist. RMN-GP / image BPK
« Un jour, Cunégonde, en se promenant auprès du château, dans le petit bois qu’on appelait parc, vit entre des broussailles le docteur Pangloss qui donnait une leçon de physique expérimentale à la femme de chambre de sa mère, petite brune très-jolie et très-docile. Comme Mlle Cunégonde avait beaucoup de disposition pour les sciences, elle observa, sans souffler, les expériences réitérées dont elle fut témoin ; elle vit clairement la raison suffisante du docteur, les effets et les causes, et s’en retourna tout agitée, toute pensive, toute remplie du désir d'être savante, songeant qu’elle pourrait bien être la raison suffisante du jeune Candide, qui pouvait aussi être la sienne. »
(Candide, chap. 1)
 
 

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