La vieille aborde Candide après son supplice (Lisbonne)
Dans Kandide oder die beste Welt (Candide, ou l'Optimisme)
Paul Klee (1879-1940), dessinateur ; Voltaire (1694-1778), auteur, Munich, Ed. K. Wolff, 1920.
in-4°
BnF, Réserve des livres rares, Res M Y² 1030
© Zentrum Paul Klee
« Candide, épouvanté, interdit, éperdu, tout sanglant, tout palpitant, se disait à lui-même : "Si c'est ici le meilleur des mondes possibles, que sont donc les autres ? Passe encore si je n'étais que fessé, je l'ai été chez les Bulgares. Mais, ô mon cher Pangloss ! le plus grand des philosophes, faut-il vous avoir vu pendre sans que je sache pourquoi ! Ô mon cher anabaptiste, le meilleur des hommes, faut-il que vous ayez été noyé dans le port ! Ô Mlle Cunégonde ! la perle des filles, faut-il qu'on vous ait fendu le ventre !"
Il s'en retournait, se soutenant à peine, prêché, fessé, absous et béni, lorsqu'une vieille l'aborda et lui dit : "Mon fils, prenez courage, suivez-moi." »
(Candide, chap. 6)
 
 

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