Le Jardin d'acclimatation
Les zèbres et les hémiones (ânes sauvages)
Collection C. Charier, Saumur, ed. C. Charier, 1905.
BnF, Littérature et art, 4-Z-1620 (2)
© Bibliothèque nationale de France
Dans le cadre du "remodelage" de Paris, l’empereur Napoléon III veut doter la capitale d’un parc paysager dessiné selon le modèle des jardins anglais. Ce sera le Bois de Boulogne. À la même époque, le célèbre zoologiste Isidore Geoffroy Saint-Hilaire cherche un lieu où présenter une large variété d’animaux, car la ménagerie du Muséum du Jardin des Plantes ne suffit plus. En 1854, il fonde la Société impériale zoologique d’acclimatation qui compte rapidement parmi ses membres 3 000 personnalités éminentes des sciences, des arts et de l’industrie. L’objectif de la Société est de créer un jardin favorisant l’introduction, l’adaptation et la domestication d’espèces animales. En parallèle à la flore et à la faune des contrées exotiques, le Jardin d'acclimatation a pu exposer des indigènes que l’on faisait venir des colonies, sans se soucier souvent de rigueur ou d’exactitude scientifique. Critiquées par les botanistes ou les ethnologues, ces exhibitions correspondant à une vision colonialiste prirent fin en 1931.
 
 

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