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Ecriture
cunéiforme
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1. Naissance 2. Des images signes aux images sons 3. Développement 4. Fin du cunéiforme |
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3. Un développement considérable |
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Vers 2340 avant J.-C., les nouveaux maîtres du pays, les empereurs dAkkad, utilisent les signes de lécriture sumérienne pour transcrire leur langue sémitique, lakkadien. À la fin du IIIe millénaire avant J.-C., à la faveur dun bref retour des Sumériens au pouvoir, poètes, écrivains et savants mettent par écrit et diffuseent les grandes uvres littéraires de la vieille tradition orale : hymnes aux dieux, mythes, prières, épopées, essais philosophiques, recueils sapientiaux. Vers 2000 avant J.-C., le sumérien disparaît comme langue parlée en Mésopotamie, remplacé par lakkadien qui se divise alors en deux dialectes :
Mais le poids de la tradition imposait le bilinguisme et un dicton akkadien dit : « Un scribe qui ne connaît pas le sumérien est-il vraiment un scribe ? » Le sumérien restera la langue de culture savante jusquà la fin de lhistoire de lécriture cunéiforme. Grâce au prestige de la culture babylonienne, au milieu du IIe millénaire avant J.-C., ce système compliqué se répandit pourtant dans tout le Proche-Orient ancien pour noter des langues de familles et de structures différentes :
Au cours de sa longue histoire, lécriture cunéiforme pénétra dans des territoires allant de lÉgypte à lIran et de lAnatolie à lîle de Bahrein. Le babylonien servait de langue diplomatique internationale et cest en babylonien que le Grand Roi hittite ou le pharaon dÉgypte communiquaient avec les princes de la côte méditerranéenne.
(extrait du texte de Béatrice André-Salvini pour le catalogue de l'exposition "L'aventure des écritures : naissances")
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En savoir plus : 1. Naissance 2. Des images signes aux images sons 3. Développement 4. Fin du cunéiforme |