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Professeur de philosophie et de philologie, puis de
théologie, Alsted consacre l’essentiel de son activité
intellectuelle à une mise en ordre universelle des savoirs.
Il appelle à une synthèse entre les trois
grands courants de la logique occidentale (aristotélisme, lullisme,
ramisme) et ouvre ainsi l’accès à un nouvel
encyclopédisme. Dans sa Clavis artis lullianae (1609),
il met au point l’instrument logique avec lequel il édifie son
Systema mnemonicum du plex (1610). Pour lui
l’encyclopédie est à la fois science des principes de
la connaissance et organisation d’ensemble des disciplines. Il énonce
sa pensée dans Philosophia digne restituta (1612).
Son Encyclopédie universelle en
deux volumes (1630) - trente-cinq livres répartis en sept parties
- où il intègre les trois « facultés
supérieures », droit, théologie, médecine,
constitue la réalisation majeure de la pensée encyclopédique
de son temps. Ce sera la dernière tentative aboutie
d’encyclopédie sous forme de topique universelle. |
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Oeuvres Principales
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