Chameau
Cerf
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Les animaux domestiques
Le texte 6 qui commence immédiatement
après la définition de la mappemonde est l'énumération
d'un certain nombre d'animaux domestiques, empruntée, pour l'essentiel,
au chapitre I du livre XII des Étymologies : "Du bétail
et des bêtes de somme". Chaque nom, inscrit en rouge, précède
la description. Pour bien marquer la différence avec le paragraphe
précédent, l'auteur a inséré ces titres entre
de longs tirets quand la place le lui permettait. Chaque description commence
par une majuscule simple, rubriquée, à l'exception du premier
paragraphe qui est introduit par une initiale enluminée, comme
si le scribe avait continué sur sa lancée. Sont ainsi décrits :
les bouquetins (ibices) (Étymologies, XII,
I, 16) ;
les cerfs (cervi) (Étymologies, XII, I, 18) ;
le daim (damnula) (Étymologies, XII, I, 22) ;
le buffle (bubalus) (Étymologies, XII, I,
33) ;
le sanglier (aper) (Étymologies, XII, I, 27) ;
le chameau (camelis) (Étymologies, XII, I,
35) ;
le dromadaire (dromeda), (Étymologies, XII,
I, 36) ;
l'onagre (onager) (Étymologies, XII, I, 39).
Des animaux énumérés dans le même ordre que
celui d'Isidore, mis à part le buffle dont la description a peut-être
été ajoutée.
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Tigre et ours
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Mais, au lieu de continuer en descendant, l'énumération
se poursuit sur la colonne de gauche (texte 4), en dessous du texte sur
la création. Avec, de haut en bas :
le pard (pardus) (Étymologies, XII, II, 10) ;
le léopard (leopardus) (Étymologies,
XII, II, 11) ;
le rhinocéros (rhinoceron) (Étymologies,
XII, II, 12) ;
l'éléphant (elefans) (Étymologies,
XII, II, 14) ;
le caméléon (camelion) (Étymologies,
XII, II, 18) ;
le lynx (lincis) (Étymologies, XII, II, 20).
Comme précédemment, les descriptions sont annoncées
par une majuscule rubriquée, le titre précédant le
paragraphe mais sans tirets cette fois, sans doute par économie
de place.
La liste s'achève, dans la partie inférieure de la mappemonde,
par la description :
du castor (castor) (Étymologies, XII, II 21) ;
de l'ours (ursus) (Étymologies, XII, II, 22) ;
du singe (simia) (Étymologies, XII, II, 30).
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Dragon
Vipère et céraste
Basilic et aspic
Scitale
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Les serpents
Après les animaux sauvages, passant outre la
description des "petits animaux" qui constitue le corps du chapitre III
du livre d'Isidore, l'auteur poursuit par l'énumération
et la description des serpents (texte 8). Le texte est emprunté
de façon plus ou moins ordonnée au chapitre IV du livre
XII des Étymologies. Il égrène longuement,
sur les colonnes de droite à gauche, les différents types
de reptiles et de lézards. Cette description renvoie à la
mappemonde où sont figurés, dans la partie extrême
de l'Éthiopie, les reptiles de toutes sortes qui hantent ces lieux
torrides réputés inhabitables. De droite à gauche,
ce sont :
le dragon (draco) (Étymologies, XII, IV, 4) ;
la vipère (vipera) (Étymologies, XII,
IV, 10) ;
l'aspic (aspis) (Étymologies, XII, IV, 12) ;
la dipsa (dipsa) une variante de l'aspic (Étymologies,
XII, IV, 13) ;
le régulus (regulus) ou basilic, ajouté en
bas du parchemin comme un repentir (Étymologies, XII, IV,
6).
Puis, sur la colonne de gauche :
le céraste (ceraste) ou serpent à cornes (Étymologies,
XII, IV, 18) ;
le prester (Étymologies, XII, IV, 16) ;
le seps ou aspic putréfiant (seps tabificus)
(Étymologies, XII, IV, 17) ;
l'enhydris (?) ;
l'hydre (Ydra), suivie de l'elydros (Étymologies,
XII, IV, 23-24) ;
la couleuvre (renatrix) (Étymologies, XII,
IV, 25) ;
le paria (Étymologies, XII, IV, 27) ;
le boa (Étymologies, XII, IV, 28) ;
le javelot (iaculus) (Étymologies, XII, IV,
29) ;
le seps, dont le nom est répété deux
fois comme chez Isidore (Étymologies, XII, IV, 17) ;
la sirène (serena) (Étymologies, XII,
IV, 29) ;
la salamandre (salamanda) (Étymologies, XII,
IV, 36).
Se poursuivant, toujours de droite à gauche, sur la colonne précédente :
la sirène (répétition) ;
la scitale (scitalis) (Étymologies, XII, IV,
34) ;
le stellion (stellio) (Étymologies, XII, IV,
35) ;
le scorpion (scorpio) (Étymologies, XII, IV,
38).
Ce chapitre se clôt par un long paragraphe sur "les scorpions et
autres serpents".
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Pigmée luttant contre
les grues |
De haut en bas sont énumérés :
l'aigle (aquila) (Étymologies, XII, VII, 10) ;
le vautour (vultur) (Étymologies, XII, VII,
12) ;
le perroquet (Psytacus) (Étymologies, XII, VII,
24) ;
l'autruche (struthio) (Étymologies, XII, VII,
20) ;
l'ibis (ibis) (Étymologies, XII, VII, 33) ;
les grues (grues) (Étymologies, XII, VII, 14-15) ;
les oiseaux de Diomède (Diomedias aves) (Étymologies,
XII, VII, 28-29) ;
le pélican (pelicanus) (Étymologies,
XII, VII, 26) ;
les oiseaux hercyniens (Erciniae aves) (Étymologies,
XII, VII, 31) dont la description fait quasiment face à la représentation. |