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Les supports de l’écriture en Inde

Atharvana
Atharvana

Bibliothèque nationale de France

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En Inde, la diversité des matériaux supports de l’écrit est particulièrement remarquables. Bois, feuilles de palme, écorce, plaques de cuivre ont ainsi accueillis les caractères des innombrables langues indiennes. Non sans fragilités.
Dhammapada
Dhammapada |

© Bibliothèque nationale de France

Les supports de l’écriture ont été, au cours de l’histoire de l’Inde, des plus variés. La pierre gravée nous a préservé les inscriptions les plus anciennes, mais il existe également des inscriptions sur bois et sur plaques de cuivre. Dès une haute époque, deux matériaux végétaux ont été employés.

Au Cachemire, l’écorce de bouleau a été longtemps le support de l’écriture shâradâ, appliquée à l’encre avec un calame.

Dans le reste de l’Inde, on a surtout utilisé des feuilles de palmier sur lesquelles on écrivait à l’encre au calame, ou l’on gravait les lettres avec un stylet. L’usage du papier s’est répandu dans le nord de l’Inde au 12e siècle et dans le sud à l’époque moderne. L’usage de la feuille de palmier n’a cessé qu’au début du 20e.

La documentation relative à l’histoire de l’écriture apparaît ainsi d’une grande richesse en Inde et dans tous les pays où elle a exporté sa civilisation. On a répertorié près de cent mille inscriptions en Inde. Ce pays conserve aussi près d’un million de manuscrits dans ses bibliothèques. On soupçonne qu’il en existe encore un nombre élevé, non déterminable, dans ses collections privées. Le Sud-Est asiatique possède aussi inscriptions et manuscrits en nombre considérable.

Source de l’histoire, trésor d’art, nourriture intellectuelle placée dans des matériaux d’une grande fragilité, cette richesse est souvent en péril, et le nombre de dangers, de l’abandon à l’exploitation commerciale, ne cesse de s’accroître.

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