Découvrir, comprendre, créer, partager

Image

Contrat en akkadien avec épigraphe araméenne

Contrat en akkadien avec épigraphe araméenne
Le format de l'image est incompatible

Sous les dominations perse puis hellénistique des successeurs d’Alexandre le Grand, les Séleucides, la culture traditionnelle se survit, l’akkadien continue à être écrit à Uruk et à Babylone, bien qu’il cesse d’être parlé dès le 5e siècle av. J.-C.

Il y a des tentatives pour écrire en araméen et en grec sur des tablettes d’argile, à l’encre ou au calame en gravant les signes comme pour le cunéiforme. Plusieurs dizaines de tablettes portant une épigraphe araméenne écrite à l’encre sont connues depuis le 7e siècle av. J.-C. Leur contenu résume en général ce qui est écrit en cunéiforme sur la tablette.

Le texte, en babylonien, est un contrat de vente d’un terrain en échange d’un « bénéfice ». Ce terrain est situé près de la « grande porte de [la déesse] Ishtar » à Uruk. Il est vendu pour dix sicles d’argent payables en statères de Demetrius. Suit la liste des témoins de la transaction.

Photo (C) Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Raphaël Chipault

  • Date
    151-150 av. J.-C. (an 161 des Séleucides)
  • Lieu
    Uruk
  • Description technique
    Terre cuite, h. 8,6 cm, l. 9,2 cm, ép. 2, 9 cm
  • Provenance

    Musée du Louvre, département des Antiquités orientales, AO 7037

  • Lien permanent
    ark:/12148/mm1062002213