La moisson
Tacuinum sanitatis
Albucasis, Italie (Pavie ou Milan), vers 1390-1400.
Paris, BnF, département des Manuscrits, NAL 1673, fol. 46v.
© Bibliothèque nationale de France
Le Tacuinum sanitatis dérive d'un ouvrage arabe, le Taqwim ab-suha, composé au XIe siècle par un médecin de Bagdad, Ibn Botlàn dit Albucasis. Ce traité d'hygiène décrit en deux cent quatre-vingts articles les végétaux et les animaux nécessaires à l'alimentation de l'homme, mais aussi les phénomènes météorologiques ou les actes susceptibles d'influer sur sa santé. Au milieu du XIIIe siècle, une traduction latine, rédigée à la cour du roi Manfred de Sicile, assura la diffusion de ce traité en Occident. Les plus anciennes copies, en général abondamment illustrées, sont originaires d'Italie du Nord. Une note datant du XVe siècle, en tête de ce volume, indique que le manuscrit appartint à l'épouse de I'archiduc Léopold d'Autriche, Verde Visconti. Ce manuscrit comporte deux cent cinq enluminures, chacune se rapportant à une rubrique. Les différentes céréales, tels le froment, le seigle, I'orge, le millet, le riz, l'avoine, le panic ou le sorgho, sont illustrées par un champ ou par les tâches qu'elles nécessitent. Ainsi, à côté du froment moissonné à la faucille, le seigle est battu par deux paysans maniant I'un un fléau, I'autre une simple perche.
 
 

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