Le développement du commerce |
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Avec l'essor économique, l'activité
des artisans se développe dans les villes. De premiers groupements
informels voient le jour vers la fin du XIe siècle,
et au XIIe siècle se généralise
l'organisation des métiers. Quand Saint Louis charge Étienne
Boileau, prévôt des marchands de Paris, de réunir
l'ensemble des textes relatifs aux métiers existants, ce dernier
en dénombre une centaine dans son Livre des métiers.
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Le développement du commerce international
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Deux villes principales sont au centre des itinéraires
orientaux : Bagdad et Le Caire, dont les routes joignent l'Afrique
noire subsaharienne à la Russie et mènent jusqu'en Chine.
Côté Occident, ce sont surtout les républiques de
Venise, Pise et Gênes qui assurent le commerce avec l'Orient. |
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Le grand commerce en Méditerranée
consiste surtout en produits de luxe : aromates, écaille,
ambre, perles, pierres précieuses, étain de Malaisie, armes
des Indes… Dans les comptoirs africains de la côte transitent
des esclaves, l’or du Ghana, l’ivoire et des bois précieux
exportés vers les grands relais caravaniers du Maghreb. La Russie
et l’Asie centrale fournissent aussi des esclaves et du bois, des
fourrures et du miel. D’Extrême-Orient sont importées
épices, soieries, pierres précieuses et porcelaines. Un
petit commerce transporte d’une étape à l’autre
des biens de consommation courants : huile, céréales, poisson
salé, produits fabriqués ou exotiques en transit, comme
le sel ou les dattes d’Afrique.
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