Inoculation de la variole
The Cow - Pock - or - the Wonderful Effects of the New Inoculation - Publication of the Anti-Vaccine Society
1770-1870.
Gravure à l'eau-forte, coloriée
BnF, département des Estampes et de la Photographie, RESERVE QB-370 (66)-FT 4
© Bibliothèque nationale de France
La variole (ou petite vérole) est une maladie infectieuse d’origine virale, très contagieuse et épidémique, qui se caractérise par des pustules au visage. Aujourd’hui éradiquée, cette infection fut longtemps redoutée, car un tiers de ceux qui la contractaient en mouraient, et ceux qui y survivaient restaient généralement défigurés. Voltaire rapporte que 60 % des personnes contractaient la variole et que 20 % de la population en mourait. Pour s’en prémunir, on pratiquait en Orient une technique qui consistait à inoculer une forme peu virulente du virus. Cette technique, somme toute risquée, est introduite à Londres en 1721 par lady Wortley Montagu, la femme de l’ambassadeur de Grande-Bretagne en poste à Constantinople, qui avait ainsi fait « varioliser » son fils avec succès. Des essais cliniques sont alors menés jusqu’à ce qu’Edward Jenner (1749-1823) mette au point, en 1796, une technique spécifique, utilisant une forme animale du virus qui infecte les vaches : la vaccine, dont provient le terme « vaccin ». Cette caricature, publiée en 1802, montre Jenner vaccinant des patients qui craignent que ne leur poussent des cornes de vache.

En savoir plus :
> Edward Jenner, Recherches sur les causes et les effets de la variolae vaccinae
 
 

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