Dernier moment de la vie du roi Louis XVI
Le Dernier moment de la vie du roi Louis XVI : encouragé par son confesseur Edgeworth à la vue de son supplice tandis que le général Santerre en presse l’exécution le 21 janvier 1793
Carlo Lasinio (1759-1838), graveur ; Charles Benazech (1767-1794), dessinateur du modèle, 1794-1797.
Gravure à l'eau-forte
BnF, département des Estampes et de la Photographie, RESERVE QB-370 (31)-FT 4
© Bibliothèque nationale de France
C’est dans un climat de violence qu’une Convention nationale est mise en place en 1792 pour abolir la monarchie et rédiger une nouvelle Constitution. La Convention commence par proclamer la République et retire tout pouvoir au roi, qui devient un citoyen ordinaire sous le nom de « Louis Capet », avant d’être jugé, de décembre 1792 à janvier 1793. Il est condamné à être guillotiné le 21 janvier, pour crime de haute trahison, sur la place de la Révolution (ancienne place Louis-XV). L’ex-souverain paraît calme, accompagné de son confesseur, l’abbé Edgeworth. Il ne fait aucune difficulté et se résigne à garder les mains liées. Cependant, il surprend la foule, ses juges et ses bourreaux, lorsqu’il s’avance pour déclarer d’une voix forte : « Je meurs innocent de tous les crimes qu’on m’impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort. Je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France. » Le général Santerre l’interrompt brutalement et presse l’exécution. Le couperet tombe, la tête est présentée au peuple, des salves d’artillerie sont tirées.
 
 

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