Comité central de Salut public. L'an II de L'assassinat Libéral
1793-1794.
Aquarelle et gouache
BnF, département des Estampes et de la Photographie, EST RESERVE VE-53 (G)
© Bibliothèque nationale de France
Face aux difficultés intérieures et extérieures, un Comité de salut public est créé au sein de la Convention (avril 1793). D’abord dominé par Danton, le comité subit la rivalité des courants – Girondins, Montagnards, Enragés, Indulgents –, tandis que des insurrections royalistes s’étendent en province, notamment en Vendée. Robespierre prend le pouvoir et instaure un régime de terreur par le recours massif à la guillotine. Une conspiration contre lui s’organise. Il est arrêté le 9 thermidor (27 juillet) 1794 avec d’autres membres du comité, dont Saint-Just, pour les excès de la Terreur. Robespierre aurait alors prononcé la fameuse phrase : « La République est morte ; les brigands triomphent. » Au terme d’une nuit de violences, Robespierre est finalement renversé. Le régime de la Terreur s’achève enfin, après que soixante-quinze membres de la Commune ont été guillotinés.