Les clubs révolutionnaires
Grande séance aux Jacobins en janvier 1792 : où l'on voit le grand effet intérieur que fit l'annonce de la guerre par le ministre Linote à la suite de son grand tour qu'il venait de faire
1792.
Eau-forte, outils
BnF, département des Estampes et de la Photographie, RESERVE QB-370(26)-FT 4
© Bibliothèque nationale de France
En 1792 est établie la Convention nationale, une assemblée de 749 représentants élus par moins de 10 % de la population. Deux courants sans lignes politiques claires, la « Montagne » et la « Gironde », se disputent le pouvoir. La majorité des députés, la « Plaine », soutient tantôt les uns tantôt les autres, selon qu’ils portent mieux les espoirs collectifs. Girondins et Montagnards animent le club des Jacobins. Après le 10 août 1792, le club tend à former un pouvoir parallèle à la Convention. C’est dans ce cénacle non officiel que se déroulent les débats : la Convention suit, parfois de mauvais gré. Robespierre tient le club des Jacobins et écarte tous ses opposants. Ce groupe de réflexion déterminant à Paris fédère 6 000 clubs sur l’ensemble du territoire français, dans l’esprit des Comités de salut public. Après la chute de Robespierre, le club est rapidement fermé et dissous en novembre 1794.
 
 

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