Les Charmettes. Habitation deJ.J. Rousseau avec Mme de Warens
1800.
Dessin à la plume et encre de Chine, aquarelle (16,5 x 24,6 cm)
BnF, département des Estampes et de la Photographie, EST RESERVE VE-26 (S)
© Bibliothèque nationale de France
Aux Charmettes, Rousseau mène une vie paisible et heureuse, vouée à l'étude.
« Une maison isolée au penchant d'un vallon fut notre asile, et c'est là que dans l'espace de quatre ou cinq ans j'ai joui d'un siècle de vie. Dans Les Confessions (Livre VI), il écrit : « Ici commence le court bonheur de ma vie… Je me levais avec le soleil, et j'étais heureux ; je me promenais, et j'étais heureux ; je voyais maman, et j'étais heureux ; je la quittais, et j'étais heureux ; je parcourais les bois, les coteaux, j'errais dans les vallons, je lisais, j'étais oisif, je travaillais au jardin, je cueillais les fruits, j'aidais au ménage, et le bonheur me suivait partout : il n'était dans aucune chose assignable, il était tout en moi-même, il ne pouvait me quitter un seul instant… »