Oreste, tragédie de Voltaire (1750)
Album dramatique : souvenirs de l'ancien Théâtre-Français depuis Bellecour, Lekain, Brizard, Préville... jusqu'à Molé, Larive, Monvel, Vanhove...
Foëch, Basle, et Whirsker, dessinateurs, 1820.
Gravures coloriées représentant en pied, d'après les miniatures originales, faites d'après nature, de Foëch de Basle et de Whirsker, ces différents acteurs dans les rôles où ils ont excellé.
BnF, département des Arts du spectacle, 8-RIC-5
© Bibliothèque nationale de France
Le théâtre a été la grande passion de Voltaire toute sa vie durant. Dès l'âge de 24 ans, il connaît son premier succès avec Œdipe (1718) et prend alors le pseudonyme de Voltaire. Il triomphe avec Zaïre (1732) et devient célèbre dans toute l'Europe. Aux yeux du public, Voltaire est le seul grand tragique de l’époque, plantant ses intrigues dans de nouveaux décors – la Chine, l'Amérique et les pays d'Islam – autant que dans la ville romaine ou la Grèce traditionnelle chère à la tragédie classique.
Voici mesdemoiselles Dumesnil et Clairon dans les rôles de Clytemnestre et Electre, dans Oreste, une tragédie en cinq actes représentée pour la première fois à Paris, le 12 janvier 1750 :
Ta bouche est de mon sort l'interprète funeste
Tu n'en as que trop dit, l'un des deux est Oreste
 
 

> partager
 
 

 
 

 
> copier l'aperçu