Frontispice des Parodies du nouveau théâtre italien
Les Parodies du nouveau théâtre italien, ou recueil des parodies représentées sur le théâtre de l'hôtel de Bourgogne, par les comédiens italiens ordinaires du roi.
Jean-Baptiste Scotin (1678-17..), illustrateur, Paris, Ed. Briasson, 1738.
BnF, département Littérature et Art, Z DE VINCK- 2420
© Bibliothèque nationale de France
Avec la création de l’Académie royale de musique en 1672 et de la Comédie-Française en 1680, farceurs et bouffons, écartés depuis les années 1650, sont relégués plus loin encore des scènes officielles. Le répertoire de la farce est abandonné aux saltimbanques de toute espèce qui improvisent des parades en marge des événements culturels, lors des processions du Carnaval ou bien à l’occasion des foires parisiennes. La farce investit les différents théâtres des Foires Saint-Germain et Saint-Laurent, ainsi que l’Hôtel de Bourgogne, siège de la Comédie-Italienne. Les spectacles qui s’y tiennent donnent peu à peu naissance à des formes nouvelles de divertissement – parodies, opéras-comiques, vaudevilles – dont le succès ne va aller que croissant au fil des ans. Poètes et musiciens s’encanaillent et passent ainsi de la scène noble de l’Opéra aux préaux de la Foire, en proposant des spectacles insolites, qui sont une occasion unique de critiquer les normes dramatiques et musicales, mais aussi sociales ou morales de l’époque.

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