Entrée d'un restaurant parisien
Atelier de peintre parisien
Scène galante dans un jardin la nuit
Le fat à l'anglaise
L'inconfort des rues de Paris. Homme chutant dans la boue.
Manière de poudrer une perruque
Défilé et fête religieuse dans Paris
La ville de Paris
Explications de différentes figures gravées à l'eau-forte pour servir aux différentes éditions du Tableau de Paris par M. Mercier
Balthasar Anton Dunker (1746-1807), graveur, Yverdon, 1787.
Eau-forte (11,5 X 6 cm)
BnF, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-Z LE SENNE-6388
© Bibliothèque nationale de France
Ce recueil, composé des eaux-fortes de Balthasar Anton Dunker, était destiné à accompagner les différentes éditions du Tableau de Paris de Louis-Sébastien Mercier. Chaque eau-forte illustre un chapitre, qu’une notice résume précédemment.
Dès le frontispice, la notice explicite le projet de Mercier : peindre Paris telle qu’elle est, sans fioriture et sans fausse pudeur. « La ville de Paris se détourne avec douleur du Tableau qu’un satyre lui présente, et où son histoire est peinte. Elle est caractérisée par la Bastille qui surmonte la tête couverte de plumes. Un vaisseau à pleines voiles (les armes de la ville) la couronne ; les bracelets et la ceinture de fleur-de-lys, de même que l’inscription, flava me rigat Sequana, la jeune Seine m’arrose, ne laissent aucun doute sur ce personnage allégorique ; les fleurs dans un pli du tablier sont l’image du plaisir. Du milieu des ombres et des ténèbres du tableau s’élève la flamme, résultat de l’incendie que M. Mercier propose aux habitants de Paris et dans ces ténèbres on découvre des estropiés, des culs-de-jattes, des fiacres, des maisons renversées, etc. Le pinceau large du Capripède dégoûte encore de la couleur sombre qu’il vient d’employer, et la pierre à broyer sur le devant en contient aussi un reste. Rembrunissons nos pinceaux ! – sont les propres termes de l’auteur, qu’il emploie au sujet des enterrements. »