Petits métiers, cris de Paris
La marchande d'œufs frais
La blanchisseuse javotte
Vla l'printemps d'la violette
Des noisettes au litron
Huîtres à l'écaille, à la barque
Marchande d'huîtres
Claude-Louis Desrais (1746-1816), dessinateur, XVIIIe siècle.
Dessins à la plume et encre de Chine, rehauts d'aquarelle (34 x 22,5 cm)
BnF, département des Estampes et de la Photographie, RESERVE FOL-VE-53 (G)
© Bibliothèque nationale de France
Les barques remontaient la Seine depuis Rouen pour livrer des huîtres fraîches à Paris, l’écailler est celui qui les vend et les ouvre. « Le petit peuple est naturellement braillard à l’excès ; il pousse sa voix avec une discordance choquante. On entend de tous côtés des cris rauques, aigus, sourds. Voilà le maquereau qui n’est pas mort  il arrive ! Des harengs qui glacent, des harengs nouveaux ! Pommes cuites au four ! Il brûle ! il brûle ! il brûle ! Ce sont des gâteaux froids. Voilà le plaisir des dames, voilà le plaisir ! C’est du croquet. A la barque ! à la barque ! à l’écailler ! Ce sont des huîtres. Portugal ! Portugal ! Ce sont des oranges. » (Extrait de Le Tableau de Paris, Louis-Sébastien Mercier, "Falots", chap. DXVI, t. VI)
 
 

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