L’An deux mille quatre cent quarante, rêve s’il en fût jamais
Louis Sébastien-Mercier (1740-1814), auteur, Londres.
in-8
BnF, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LI3-38
© Bibliothèque nationale de France
Dégoûté de Paris et du mal qu’il voit abonder sur terre, le héros de ce roman s’endort et rêve qu’il s’éveille, après avoir dormi 672 ans, en 2440 dans un monde où la raison guide dorénavant l’humanité. En situant ainsi son utopie dans le futur d’une ville familière, que le temps a bénéfiquement transformée, plutôt que dans des lieux inconnus ou lointains, Mercier, qui place explicitement son roman sous le signe de l’optimisme leibnizien, témoigne de sa foi, si partagée au Siècle des lumières, dans le progrès et la perfectibilité de l’homme.