Dazincourt dans Dubois, Les Fausses Confidences
Galerie Dramatique, ou Recueil des différents costumes d'acteurs des Théâtres de la capitale
Aaron Martinet (1762-1841), éditeur, Paris, 1793.
Eau-forte 23 x 14,5 cm
BnF, département des Estampes et de la photographie, TB-32-4
© Bibliothèque nationale de France
« L’affaire se passe dans une journée. Un beau matin, un jeune homme se présente comme intendant chez une jeune et riche veuve dont il est amoureux. Il a de longue main préparé ses batteries pour arriver à se faire aimer car il a introduit dans la place son ancien maître d’hôtel : grâce à cette complicité, il va dans la journée, et en un tour de main, cambrioler le cœur de la jeune femme. Je ne sais pas de spectacle plus éprouvant pour la dignité humaine. » Le résumé des Fausses confidences de Marivaux par Louis Jouvet pointe la cruauté des rapports humains dans cette pièce, où le badinage des jeunes premiers laisse place à des bourgeois obnubilés par l’argent. Dubois, le valet de Dorante, prend un malin plaisir à tirer toutes les ficelles afin de rapprocher son maître et Araminte, la riche veuve.