L'Ile des esclaves, pièce de Marivaux
L'Ile des esclaves, pièce de Marivaux
Mise en scène de Jean-Luc Lagarce, théâtre de l’Athénée
Pierre de Marivaux (1688-1763), auteur ; Jean-Luc Lagarce, metteur en scène ; Daniel Cande, photographe, Paris, 1993.
BnF, département des Arts du spectacle, DIA-PHO-6 (1318)
© Bibliothèque nationale de France
L’Ile des esclaves, créée en 1725, est une des trois pièces insulaires de Marivaux avec La Nouvelle colonie (1729 puis 1750) et L’Ile de la raison (1727). Chacune relève du genre de l’utopie : l’île où se situe l’action n’est pas située géographiquement et est régie par des lois qui diffèrent de celles connues.
L’Ile des esclaves impose aux maîtres et valets d’échanger leurs places, épreuve par laquelle passent Iphicrate et Euphrosine, maîtres de leur état. Arlequin et Cléanthis se prêtent volontiers à leur nouveau rôle, dressant un tableau sarcastique des défauts de leurs anciens maîtres. La fin est plus morale que révolutionnaire, Cléanthis et Arlequin pardonnent à leurs maîtres et Trivelin, le gouverneur de l’île, conclut ainsi : « Vous avez été leurs maîtres, et vous en avez mal agi ; ils sont devenus les vôtres, et ils vous pardonnent ; faites vos réflexions là-dessus. » (scène 11).
 
 

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