Une marchande de journaux
Fragment d'un almanach pour 1791
Philibert Louis Debucourt (1755-1832), dessinateur, 1791.
BnF, département des Estampes et de la photographie, RESERVE QB-201(124)-FOL
© Bibliothèque nationale de France
La presse se développe à partir du XVIIe siècle autour de deux axes principaux : la gazette politique, très surveillée par le régime monarchique, et les journaux savants et littéraires dont le plus connu est le Mercure Français. Les journaux s’adressent à un public hétérogène et les lectures sont le plus souvent collectives, la population étant faiblement alphabétisée. La presse connaît un nouvel essor avec Les Lumières, puis avec la Révolution française qui sacre la libre communication des pensées et la liberté d’imprimer ses opinions.
« L’ancien régime typographique » (Roger Chartier) mobilise une énergie humaine importante, puisque les typographes composent à la main et que les presses sont à bras. La composition du texte peut être accélérée en multipliant les ouvriers compositeurs, capables de manier chacun 1 000 à 1 200 caractères en une heure, et le nombre de presses à bras traditionnelles.
 
 

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