Prêtre aristocrate fuyant le serment civique
Prêtre patriote prêtant de bonne foi le serment civique
Estampes relatives à l'Histoire de France, tome 124
Paris, 1790.
Estampe 13,5 x 10 cm
BnF, département des Estampes et de la photographie, RESERVE FOL-QB-201 (123)
© Bibliothèque nationale de France
La Révolution française met fin aux privilèges du clergé : le 2 novembre 1789 est votée la nationalisation des biens du clergé et le 12 juillet 1790 la Constitution civile du clergé. Elle applique les principes révolutionnaires et démocratiques à l’Eglise : le nombre de diocèses est ramené à celui des départements, créés au début de l’année ; les évêques et curés sont rémunérés par l’Etat et ne peuvent plus prélever d’impôts ; ils sont élus, et non plus nommés par le Pape. Et surtout, ils doivent prêter serment à la Constitution civile et jurer fidélité à la Nation, à la Loi et au Roi. Le clergé se divise dès lors entre les prêtres jureurs et les réfractaires, qui rejoignent ainsi officiellement le camp des contre-révolutionnaires. De nombreuses caricatures de l’époque font état de ce schisme.
 
 

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