Alexandrine Saint-Aubin, rôle de Virginie
Victoire Saulnier, rôle de Mme de Latour
Beaupré, acte II
Paul et Virginie, comédie en 3 actes, Théâtre de l'Opéra-Comique-Feydeau
Rodolphe Kreutzer (1766-1831), compositeur ; Edmond de Favières (1755-1837), librettiste ; Aaron Martinet (1762-1841), éditeur, Paris, 1810.
BnF, Bibliothèque-musée de l'Opéra, AID-1217
© Bibliothèque nationale de France
Paul et Virginie est adapté à l’Opéra-Comique en 1791 au prix d’une distorsion afin que l’action tienne en une seule journée. Cet opéra est joué pendant une période politiquement agitée, les esclaves de Saint-Domingue (Haïti) se révoltent, puis l’esclavage est aboli par la Convention le 4 février 1794. Parallèlement le langage évolue, le mot de « nègre » prend une coloration péjorative. Ainsi, dans le second livret, le propriétaire féroce de l’esclave fugitive emploie le terme de « nègre », tandis que Paul et Virginie, dont la bonté est sans égal, utilisent celui de « noir ». L’esclavage sera rétabli en 1802 par Napoléon et définitivement aboli suite à la révolution de février 1848.
Au début des années 1920, Erik Satie commence à composer la musique d’un nouvel Paul et Virginie, tandis que Raymond Radiguet et Jean Cocteau s’attellent à la rédaction d’un livret. Mais cet opéra-comique, laissé inachevé, ne sera jamais joué sur scène.
 
 

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