Mémoires de Beaumarchais dans l'Affaire Goëzman
1773-1774
Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (1732-1799), auteur ; Garnier frères, éditeurs, Paris, 1878.
BnF, département Droit, économie, politique, 8-F-624
© Bibliothèque nationale de France
Beaumarchais se lance dans les affaires comme collaborateur du financier Pâris-Duverney. Lors de sa mort en 1770, son héritier, le comte de La Blanche, refuse à Beaumarchais l’argent promis. Le procès s’envenime, Beaumarchais accuse le juge rapporteur Goëzman de corruption, le juge l’accuse d’autant. En effet, Beaumarchais a offert des présents d’importance à la femme du juge. Beaumarchais fait appel à l’opinion publique en publiant des Mémoires écrits sur le ton de la comédie à propos de cette affaire. C'est son premier succès d'auteur mais, le 26 février 1774, la femme du juge et Beaumarchais sont condamnés, Beaumarchais est déchu de ses droits civiques et ses Mémoires brûlés.
 
 

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