La Comtesse Almaviva
La Mère coupable, 1793
Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (1732-1799), auteur ; Émile Bayard (1837-1891), dessinateur ; Laplace, Sanchez et Cie, éditeurs, Paris, 1876.
BnF, département Littérature et art, Z-5170
© Bibliothèque nationale de France
L’autre Tartuffe ou la mère coupable est la dernière pièce de la trilogie du « roman de la famille Almaviva », et la moins connue des trois. La première, le 6 juin 1792, est un échec. Figaro, Suzanne, le Comte et la Comtesse vivent toujours ensemble, vingt ans ont passé et la comédie virevoltante laisse place au drame bourgeois. Ils habitent non plus dans le lointain château espagnol d’Aguas frescas mais dans un hôtel particulier du Paris révolutionnaire de 1790. La Comtesse pleure la mort de Chérubin, son amant et père de son fils Léon. Bégerass s’insinue dans leur vie de famille, tel le Tartuffe de Molière, mû par la volonté d’épouser la pupille du Comte, Florestine, et s’assurer ainsi une coquette fortune. Comme dans Le Barbier de Séville et Le Mariage de Figaro, la pièce se termine par la réconciliation du Comte et de la Comtesse.
 
 

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