Portrait de Juliette Récamier au voile
François Gérard (1770-1837), dessinateur, XIXe siècle.
BnF, département des Estampes et de la Photographie, N-2 (RECAMIER, JULIETTE), D 245766
© Bibliothèque nationale de France
Juliette Bernard épouse, à 15 ans, Jacques Récamier, grand banquier, qui est vraisemblablement son père. D’une beauté incomparable et d’une grande élégance, elle a l’aura d’une égérie. David (1800) et Gérard (1805) peignent son portrait, tandis que le Journal des dames et modes (fondé en 1797) commente ses tenues. Juliette Récamier est également connue pour son esprit et son art de la conversation : le salon de son hôtel particulier, rue du Mont-Blanc, est très couru ; on y croise les frères Montmorency, Lucien Bonaparte, Moreau, Bernadotte mais aussi Madame de Staël. Condamnée à l’exil par Napoléon, Juliette Récamier se réfugie chez cette dernière en Suisse. À la chute de l’Empire, elle rentre en France. Elle rencontre, pour la seconde fois en 1817, Chateaubriand avec qui elle lie une relation amoureuse et à qui elle rachète la Vallée-aux-Loups. Il brille dans son salon lettré de l’Abbaye-aux-Bois où elle emménage en 1819. Leur relation durera jusqu’à leur mort, malgré les infidélités de Chateaubriand. Juliette Récamier s’éteint en 1849, à peine un an après la mort de Chateaubriand.
 
 

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