William Shakespeare (1564-1616)
Louis Coblitz (1814-1863), 1847.
Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon
© RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot
Les pièces de théâtre de Shakespeare sont redécouvertes au XIXe siècle par les romantiques pour qui Shakespeare représente la transgression des règles du théâtre classique (unité de temps, de lieu et d’action), la liberté de la forme et de langage, et le mélange des genres (grotesque et sublime). Une troupe anglaise vient donner plusieurs représentations au théâtre de l’Odéon en 1827 : Alexandre Dumas, Victor Hugo mais aussi Berlioz s’enthousiasment.
Dans sa notice intitulée M. Beyle par lui-même, Stendhal note qu’entre 1803 et 1806 : « Beyle travaillait douze heures par jour, il lisait, Montaigne, Shakespeare, Montesquieu, et écrivait le jugement qu’il en portait ». Dans Racine et Shakespeare, Stendhal confrontera les deux dramaturges pour appeler la venue d’une littérature moderne faite pour son siècle.
 
 

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