Portrait de Prosper Mérimée
1860-1880.
Photographie positive sur papier albuminé, format carte de visite ; 11,2 cm (vol.)
BnF, département des Estampes et de la Photographie, 4-NA-109 (3)
© Bibliothèque nationale de France
Stendhal et Mérimée se rencontrent dans les salons parisiens et nouent une amitié mêlée d’agacements et de rivalités. À propos du Rouge et le Noir, Mérimée partage l’avis de nombre de ses contemporains qui considèrent l’histoire avec dégoût : Stendhal a commis le « crime… d’avoir exposé à nu et au grand jour certaines plaies du cœur humain trop salopes pour être vues… Il y a dans le caractère de Julien des traits atroces dont tout le monde sent la vérité, mais qui font horreur. »
Huit ans après la mort de Stendhal, Mérimée publie de manière anonyme une plaquette, H.B. tirée à 25 exemplaires. Le texte, qui dévoile des secrets intimes de la vie de Stendhal, déclenche une polémique à Paris. Mais c’est bien Mérimée qui écrira : « Je m’imagine que quelque critique du XXe siècle découvrira les livres de Beyle dans le fatras de la littérature du XIXe et qu’il leur rendra la justice qu’ils n’ont pas trouvée auprès des contemporains. »
 
 

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