Vénus, Satyre et Cupidon
Le Corrège (1489?-1534), peintre.
Paris, Musée du Louvre
© RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Franck Raux
Le Corrège fait partie du panthéon des peintres adulés par Stendhal. Il prise chez ce peintre de la Renaissance italienne la sensualité émanant des modèles féminins, madones et idoles païennes, et le clair-obscur nimbant ses tableaux, propice à la rêverie. Nombre de ses toiles ont été rapportées des conquêtes napoléoniennes à Paris. Stendhal a également admiré ses fresques à Parme.
Dans La Chartreuse de Parme, il dit de Fabrice qu’il a une « physionomie à la Corrège », et dans sa lettre à Balzac, il confesse que « tout le personnage de la duchesse Sanseverina est copié du Corrège (c’est-à-dire produit sur mon âme le même effet que le Corrège). » (Lettre à Balzac du 17 octobre 1840)
 
 

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