La bataille de Waterloo
Vue depuis le Mont Saint-Jean, 18 juin 1815
Pall Mall, Ed. R. Bowyer, 1816.
Estampe aquatinte et au pointillé, coloriée (32 x 46,6 cm)
BnF, département des Estampes et de la Photographie, RESERVE QB-370 (73)-FT 4
© Bibliothèque nationale de France
Après s’être enfui du château de son père pour aller soutenir Napoléon à Waterloo, Fabrice se retrouve, un peu par hasard, au milieu du champ de bataille. Vêtu d’un uniforme récupéré sur un cadavre, il se fait passer pour un soldat français et exulte d’être placé au cœur de l’action, alors qu’il ne connaît rien à la guerre et qu’il est incapable de comprendre ce qui se passe sur le champ de bataille.
« Le soleil était déjà fort bas, et il allait se coucher lorsque l’escorte, sortant d’un chemin creux, monta une petite pente de trois ou quatre pieds pour entrer dans une terre labourée. Fabrice entendit un petit bruit singulier tout près de lui ; il tourna la tête, quatre hommes étaient tombés avec leurs chevaux ; le général lui-même avait été renversé, mais il se relevait tout couvert de sang. Fabrice regardait les hussards jetés par terre ; trois faisaient encore quelques mouvements convulsifs, le quatrième criait : Tirez-moi de dessous. »
(La Chartreuse de Parme, chapitre IV)