Chateaubriand réagit ici à la critique de l'époque concernant René :
« Ce qu'un critique impartial, voulant entrer dans l'esprit de mon travail, était en droit d'exiger de moi, c'est que les épisodes de l'ouvrage eussent une tendance visible à faire aimer la Religion et en démontrassent l'utilité ; or, la nécessité des cloîtres pour certains malheurs, et pour ceux là même qui sont les plus grands, la puissance d'une religion qui peut seule fermer des plaies que tous les baumes de la terre ne sauraient guérir, ne sont elles pas invinciblement prouvées dans l'histoire de René ? J.J. Rousseau introduit le premier parmi nous des rêveries desastreuses ; le roman de Werther developpa depuis ce germe de poison. [...] »