Honoré de Balzac (1799-1850), auteur ; Marescq et Cie, éditeur, Paris, 1851-1853.
8 vol. : fig. ; in-4
Balzac orchestre dans la presse la sortie de
La Peau de chagrin (août 1831) : il signale sa publication et publie des extraits dans les revues, en fait la lecture dans les salons à la mode. Le succès est immédiat pour ce roman mi-réaliste mi-fantastique, dans lequel Raphaël voit sa vie diminuer à mesure que la peau d’onagre réalise ses vœux. Un oracle l'avertit des dangers qu'il encourt : « Si tu me possèdes, tu posséderas tout. Mais ta vie m'appartiendra. Dieu l'a voulu ainsi. Désire, et tes désirs seront accomplis. Mais règle tes souhaits sur ta vie. Elle est là. À chaque vouloir je décroîtrai comme tes jours. Me veux-tu ? »
Dans la réédition de 1837, l’oracle de la peau d’onagre est traduit en arabe, grâce à Joseph von Hammer, célèbre orientaliste autrichien du XIX
e siècle. Balzac l’a rencontré à Vienne où il était allé rejoindre Mme Hanska. Il lui dédicacera un autre ouvrage,
Le Cabinet des Antiques.
Honoré de Balzac,
La Peau de Chagrin, 1831.
>Texte intégral dans Gallica : Charpentier, Paris, 1839