Affiche pour Le Juif errant
« À partir du 29 mars lire dans Le Petit Lyonnais Le Juif errant par Eugène Sue »
Jules Chéret (1836-1932), illustrateur ; Chaix, imprimeur, Paris, 1888.
1 estampe : lithogr. en coul. ; 120 x 82 cm
BnF, ENT DN-1 (CHERET,Jules/20)-ROUL
© Bibliothèque nationale de France
Après le succès des Mystères de Paris, Eugène Sue récidive avec Le Juif errant, publié en 172 feuilletons dans Le Constitutionnel entre le 25 juin 1844 et le 26 août 1845. On dénombre 26 éditions parisiennes entre 1844 et 1906.
Les romans de Balzac sont loin de remporter un tel succès populaire puis de librairie. Il écrit ainsi à Mme Hanska, sa bien-aimée, en 1844 : « Je ne peux pas, je ne dois pas, je ne veux pas subir la dépréciation qui pèse sur moi par les marchés de Sue et par le tapage que font ses deux ouvrages ! Je dois faire valoir par des succès littéraires, par des chefs-d’œuvre, en un mot, que ses œuvres en détrempe sont des devants de cheminée, et exposer des Raphaël à côté de ses Dubuffe. Vous me connaissez assez pour savoir que je n’ai ni jalousie ni aigreur contre lui, ni contre ce public ! Dieu merci mes rivaux sont Molière et Walter Scott, Lesage et Voltaire, et non pas ce Paul de Kock en satin et à paillettes. Mais, mio tesoro, il s’agit de payer cent vingt mille francs de dettes, d’avoir sa case et une vie décente, ce qui, pour un homme comme moi, à quarante-cinq ans, est une nécessité, et si je n’envie rien de ce triomphateur à mirliton, vous me permettrez de déplorer qu’on lui paye des volumes dix mille francs tandis que je n’obtiens que trois mille francs des miens. »
 
 

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