Portrait de Charles Nodier
Tony Robert-Fleury (1837-1912), peintre ; Paulin-Jean-Baptiste Guérin (1783-1855), peintre, XIXe siècle.
BnF, bibliothèque de l'Arsenal
© Bibliothèque nationale de France
Charles Nodier, né en 1780 à Besançon, reçoit l'éducation soignée d'un érudit, M. de Chantrans, puis entre à l'École centrale de sa ville natale. Il se fait remarquer très tôt pour son engagement révolutionnaire et sa défense de la liberté. Après quelques écrits qui firent peu de bruit, et plusieurs postes de bibliothécaire à Besançon ou en actuelle Slovénie, il s'installe définitivement à Paris en 1813 et se rallie aux royalistes. Dix ans plus tard, il est nommé bibliothécaire de l'Arsenal, fonction qu'il occupe jusqu'à sa mort. Il reçoit dans son salon écrivains et peintres romantiques : Hugo, Dumas, Mérimée, Musset, Delacroix, etc. En 1833, il est élu à l'Académie française et entre dans la Commission du Dictionnaire. Ses écrits témoignent de l'étendue de ses connaissances : Bibliographie entomologique (1801), Dictionnaire des onomatopées (1808), Questions de littérature légale à propos du plagiat (1812), œuvres poétiques avec les Essais d’un jeune barde (1804), romans avec Stella ou Les Proscrits (1802), Le Peintre de Salzbourg (1803), Mademoiselle de Marsan (1832), contes fantastiques avec Smarra ou les démons de la nuit (1821) et Trilby (1822), des Souvenirs de jeunesse (1844). Il fonde également le Bulletin du bibliophile avec le libraire Techener (1834) et mène une carrière de journaliste au sein du Journal des Débats, de La Quotidienne et de la Revue de Paris. Il meurt en 1844.
 
 

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