Les vierges folles s'entretiennent des plaisirs mondains
Suite Les Vierges sages et les Vierges folles
Abraham Bosse (1602-1676), dessinateur, Paris, chez Le Blond.
BnF, département des Estampes et de la Photographie, RESERVE QB-201 (29)-FOL
© Bibliothèque nationale de France
La Fronde met en scène plusieurs princesses guerrières, à l’image de la « Grande Mademoiselle », mais aussi de sa dame de compagnie, la comtesse de Frontenac. Quelques années plus tard, celle-ci se voit accorder par le duc de Lude, alors grand maître de l’artillerie, un logement à l’Arsenal où elle s’installe avec son amie, Mademoiselle d’Outrelaise. Leur beauté n’a d’égal que leur raffinement, ce qui leur vaut le surnom de « Divines ». L’Arsenal devient alors un des hauts lieux de la préciosité dans Paris. Le compositeur Sébastien Le Camus, maître de chant de Madame de Sévigné, habite alors les lieux et agrémente de « ses airs sérieux » (aria seriosa) les réunions mondaines auxquelles s’adonnent ces dames.
 
 

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