Léon-Auguste Asselineau (1808-1889), 1853.
« Don Rodrigue est à la chasse.
Sans épée et sans cuirasse,
Un jour d'été, vers midi,
Sous la feuillée et sur l'herbe
Il s'assied, l'homme superbe,
Don Rodrigue le hardi.
La haine en feu le dévore.
Sombre, il pense au bâtard maure,
À son neveu Mudarra,
Dont ses complots sanguinaires
Jadis ont tué les frères,
Les sept infants de Lara.
Pour le trouver en campagne,
Il traverserait l'Espagne
De Figuère à Setuval. »
Victor Hugo,
Les Orientales, « XXX. Romance mauresque ».
>Texte intégral dans Gallica : Paris, Hetzel, 1880-1926.