Sara la baigneuse d'Hector Berlioz
Premier état, première planche
Henri Fantin-Latour (1836-1904), lithographe, 1883.
BnF, département des Estampes et de la Photographie, RESERVE DC-310 (A, 2)-FOL, Hédiard 44. IFF 44
© Bibliothèque nationale de France
Le compositeur Hector Berlioz admire les écrits de Victor Hugo, à peine un mois après la parution des Orientales, il écrit à Humbert Ferrand : « Avez-vous lu Les Orientales de Victor Hugo ? Il y a des milliers de sublimités. » (2 février 1829). Il met en musique « La chanson de pirates » et « La Captive », puis, en 1834, « Sara la baigneuse ». En 1852, il en publie une version pour triple chœur et grand orchestre. D’autres œuvres de Victor Hugo, comme le Dernier jour d’un condamné, lui inspireront des compositions musicales. Pendant un temps, les deux artistes se fréquentent.

« Sara, belle d'indolence,
Se balance
Dans un hamac, au-dessus
Du bassin d'une fontaine
Toute pleine
D'eau puisée à l'Ilyssus ;

Et la frêle escarpolette
Se reflète
Dans le transparent miroir,
Avec la baigneuse blanche
Qui se penche,
Qui se penche pour se voir.

Chaque fois que la nacelle,
Qui chancelle,
Passe à fleur d'eau dans son vol,
On voit sur l'eau qui s'agite
Sortir vite
Son beau pied et son beau col. »

Victor Hugo, Les Orientales, « XIX. Sara la baigneuse ».
>Texte intégral dans Gallica : Paris, Hetzel, 1880-1926.
 
 

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