« Clair de lune »
Les Orientales
Victor Hugo (1802-1885), auteur, Paris, 1829.
3 vol. : front., vignette au titre ; in-8
BnF, Réserve des livres rares, RESP-YE-505
© Bibliothèque nationale de France
Les artistes romantiques de la première moitié du XIXe siècle aiment à se retrouver lors de « cénacles » pour présenter leurs œuvres et échanger à leurs propos. Ils travaillent parfois côte à côte, qu’ils soient écrivains ou peintres. Victor Hugo est une figure majeure du salon de l’Arsenal tenu par le bibliothécaire et écrivain Charles Nodier ; il tient également son propre cénacle rue Notre-Dame-des-Champs. Ici, c’est son ami peintre Louis Boulanger qui signe la double illustration de l’édition originale des Orientales, publiée en 1829.

« La lune était sereine et jouait sur les flots.
La fenêtre enfin libre est ouverte à la brise,
La sultane regarde, et la mer qui se brise,
Là-bas, d'un flot d'argent brode les noirs îlots.

De ses doigts en vibrant s'échappe la guitare.
Elle écoute... Un bruit sourd frappe les sourds échos.
Est-ce un lourd vaisseau turc qui vient des eaux de Cos,
Battant l'archipel grec de sa rame tartare ? »

Victor Hugo, Les Orientales, « X. Clair de lune ».
> Texte intégral dans Gallica : Paris, Hetzel, 1880-1926.
 
 

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