Jean Valjean
Les chandeliers de l’évêque
Cosette et Jean Valjean
Les Misérables. 200 dessins par Brion
Une tempête sous un crâne
Gamins parisiens jouant aux billes
Couvent du Petit-Picqus
La mort de Jean Valjean
Les Misérables, édition illustrée
Victor Hugo (1802-1885), auteur ; Gustave Brion, (1824-1877), illustrateur ; Jules Hetzel et A. Lacroix, éditeurs, Paris.
1 vol. (798 p.) : fig. ; gr. in-8
Paris, Ville de Paris / Fonds Heure joyeuse, 2013-372294
© Bibliothèque nationale de France
Le roman s’achève par un quatrain effacé sur la pierre tombale de Jean Valjean au Père-Lachaise.

« Cette pierre est toute nue. On n’a songé en la taillant qu’au nécessaire de la tombe, et l’on n’a pris d’autre soin que de faire cette pierre assez longue et assez étroite pour couvrir un homme.
On n’y lit aucun nom.
Seulement, voilà de cela bien des années déjà, une main y a écrit au crayon ces quatre vers qui sont devenus peu à peu illisibles sous la pluie et la poussière, et qui probablement sont aujourd’hui effacés :
Il dort. Quoique le sort fût pour lui bien étrange,
Il vivait. Il mourut quand il n’eut plus son ange ;
La chose simplement d’elle-même arriva,
Comme la nuit se fait lorsque le jour s’en va. »

Victor Hugo, Les Misérables, V, IX, 6.
> Texte intégral dans Gallica.
 
 

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