Manuscrit autographe de Cromwell
Préface de Cromwell
Manuscrit autographe
Victor Hugo (1802-1885), auteur, 1827.
242 f. Rel. parch., couv. en drap rouge (340 × 225 mm)
BnF, département des Manuscrits, NAF 13367
© Bibliothèque nationale de France
Ce paragraphe est emprunté aux développements sur le grotesque, « type nouveau introduit dans la poésie » qui permet de distinguer « la littérature romantique » (alias « l’art moderne ») de « la littérature classique » (alias « l’art antique  »).

« Il y aurait, à notre avis, un livre bien nouveau à faire sur l’emploi du grotesque dans les arts. On pourrait montrer quels puissants effets les modernes ont tirés de ce type fécond sur lequel une critique étroite s’acharne encore de nos jours. Nous serons peut-être tout à l’heure amené par notre sujet à signaler en passant quelques traits de ce vaste tableau. Nous dirons seulement ici que, comme objectif auprès du sublime, comme moyen de contraste, le grotesque est, selon nous, la plus riche source que la nature puisse ouvrir à l’art. »

Victor Hugo, Cromwell, préface.
> Texte intégral dans Gallica : Paris, Hetzel, 1881.
 
 

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