Séance du Tribunat
Benjamin Constant occupe la tribune
Jean-Baptiste Alexis Barban, graveur ; Félix Philippoteaux (1815-1884), peintre ; Henri Plon, imprimeur ; Adolphe Thiers (1797-1877), auteur, 1870.
BnF, département Philosophie, Histoire et Sciences de l'homme, 4-LB43-354
© Bibliothèque nationale de France
Le coup d’état du dix-huit brumaire (9 novembre 1799) a mis fin au Directoire et instauré le Consulat. Trois chambres sont créées : le Sénat, le Corps législatif et le Tribunat. Cette dernière, dont les membres sont nommés par le Sénat, discute des lois mais ne les vote pas. Grâce aux relations de Mme de Staël, Benjamin Constant est nommé au Tribunat le 24 décembre 1799. Dès son premier discours, le 5 janvier 1800, il demande à ce que le Tribunat ait un vrai rôle, sous peine de devenir « une chimère et la risée de l'Europe ». Il s’attire ainsi les foudres de Napoléon Bonaparte, alors premier consul. Le 25 janvier 1801, Constant critique le projet de loi instituant des tribunaux spéciaux. Le 17 janvier 1802, il est exclu du Tribunat avec d’autres opposants en vue. Il est écarté de toute carrière politique pendant treize ans et séjourne peu à Paris sous l’Empire. Néanmoins, il rédigera pour Napoléon, lors des Cent jours, un Acte additionnel aux Constitutions de l’Empire, promulgué le 22 avril 1815.
 
 

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